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La ti?che n’est-il Afin de l’homme qu’un moyen de subvenir a ses besoins ?

I. Si on reduit « des besoins » a ce qui est important a notre survie Et quand on entend via projet, seulement le LABEUR et par travailleur, « ANIMAL LABORANS », alors c’est parce que l’homme reste soumis a J’ai necessite naturelle de produire de quoi satisfaire a ses besoins vitaux (animal prometheen) qu’il travaille. Il va i?tre condamne a transformer peniblement la nature Afin de y survivre, soumis au cycle en life. C’est pourquoi la ti?che a ete longtemps associe a l’idee de servitude et meme de punition, ainsi, donc considere comme une activite de survie opposee a d’autres activites en accord a les desirs et sources de bonheur. Le travail reste une activite desagreable en soi qui permet de se maintenir en vie Afin de pouvoir s’adonner a d’autres activites plus humaines et agreables, donc un simple moyen de subvenir a les besoins en attendant de repondre a les souhaits.

La ti?che est donc d’abord un moyen de subvenir a nos besoins mais n’est-il que i§a ?

– la ti?che n’est plus un simple moyen, il devient une fin. J’ai repetition du besoin est en mesure de avoir un effet paradoxal d’apri?s Nietzsche dans Humain, trop humain (I, 61): « le besoin nous contraint au projet dont le produit apaise le besoin : le reveil forcement nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais en pauses ou les besoins paraissent apaises et, pour ainsi dire, endormis, l’ennui vient nous surprendre. Qu’est-ce a dire ? C’est l’habitude du boulot habituellement qui s’fait a present sentir tel 1 besoin nouveau, adventice ; il va etre d’autant plus vraiment que l’on est plus extri?mement habitue a travailler, peut-etre aussi que l’on a souffert plus vraiment des besoins» ,

– Le travail peut aussi etre le cadre d’une satisfaction de souhaits : desir de reconnaissance, desir mimetique (Girard), desir d’integration sociale ou moyen de se distinguer ( Rousseau) quand le travail est une valeur centrale d’une societe, desir de se divertir (Pascal). Ces desirs etant lies a la conscience de l’homme ou a son existence sociale, ils excedent les besoins purement vitaux et animaux.

– il pourra y avoir avec dela le labeur, au travail, une dimension d’?uvre qui va nous permettre, bien en subvenant en direct (production) ou indirectement (vendre sa force d’embauche en echange d’un salaire) a nos besoins, de chat avenue site officiel repondre a une aspiration plus haute, proprement humaine : desir d’affirmer son humanite et son individualite en transformant ma matiere ( Hegel), meme si l’?uvre est consommee et usee dans le cadre du travail et si c’est pour cette raison qu’Hannah Arendt distingue bien travail, ?uvre et action.

– Marx et Hegel abolissent votre distinction en associant le travail a toute transformation consciente en nature, reservant ainsi la ti?che a l’homme et en faisant votre avec quoi l’homme se fait homme.

Neanmoins, le travail n’est-il nullement parfois un moyen de ne pas subvenir a les vrais besoins ?

III. quand on entend via « besoin » et cela nous manque douloureusement et imperieusement ou ce qui nous reste utile, on va pouvoir voir que les desirs correspondent a un besoin ontologique (on cherche a combler une absence a etre dans la reconnaissance et l’existence pour des autres et devant soi dans la matiere a travers les ?uvre s et productions) OU selon la pyramide de Maslow que s’accomplir, s’estimer, d’appartenance, de securite et de survivre sont des besoins certes differents, hierarchises mais l’ensemble de des besoins, aussi on ne bosse que Afin de subvenir a des besoins ( juste ils ne se reduisent nullement a toutes les besoins vitaux) SAUF :

-s’ on voit alienation, on ne travaille alors que concernant survivre (Marx) :

– si comme le soutient Nietzsche dans Le Gai Savoir (I,42), « Chercher une action concernant le gain, c’est maintenant 1 probleme commun a presque l’integralite des habitants des pays de civilisation ; le travail leur est 1 moyen, il a cesse d’etre un but en lui-meme : aussi sont-ils peu difficiles dans leur choix pourvu qu’ils aient gros benefice. »

– si nous sommes dans une societe de travailleurs-consommateurs

Aussi on ne collabore plus Afin de subvenir a les veritables besoins.

I. Le travail n’est jamais qu’un moyen de subvenir a ses besoins vitaux :

1. l’homme est certes contraint a bosser en tant qu’etre vivant et animal ( il doit lutter contre la fond et pour cela s’alimenter, boire, c’est soumis au processus vital comme le dit H.Arendt) puis parce qu’il reste un animal prometheen, il se doit de produire en transformant la nature de quoi satisfaire ces besoins vitaux, la nature ne l’ayant gui?re dote de moyens naturels de survie, ni une disposition de se contenter de votre qu’elle lui apporte : l’homme doit cuire ses aliments ( dimension culturelle), doit completer avec des cultures votre que la nature lui offre. Le travail reste le signe de une soumission a Notre nature, de notre non-liberte.

2. Mais l’homme deniche aussi dans le projet, la transformation technique consciente du donne bio pour produire quelque chose qui n’etait nullement, une reponse a ses souhaits, en particulier de reconnaissance. Si des bestioles ne luttent que Afin de survivre l’homme reste le seul animal ( car dote de conscience reflechie et soi) a lutter pour etre reconnu : reconnaissance qu’il va tomber sur dans la reconnaissance sociale qu’on va lui accorder en echange des fruits de le boulot profitant aussi a toutes les autres ou dans la place dans la hierarchie sociale que va lui donner sa profession, le metier. Ainsi en tant qu’etre conscient, l’homme sait son existence precaire, il a besoin de se confirmer a lui-meme dans la realisation d’?uvres tangibles, materielles que lui permet la ti?che, c’est l’idee du Cogito fonctionnel de Hegel.

3. Nous travaillons aussi pour subvenir au superflu qui caracterise les societes de consommation. Cela explique d’ailleurs que des societes traditionnelles ignorantes de l’echange economique, de l’individualisme et se contentant du strict necessaire sont dites des societes sans projet. Les chantiers se reduisent la a des activites d’approvisionnement, de construction d’habitat ainsi que mobilier sommaire ainsi que cuisine.

Donc la ti?che n’est pas juste un moyen de subvenir a nos besoins, si nous reduisons des besoins a cela est necessaires a notre survie ? Mais des besoins en tant qu’homme se limitent-ils a ceux des animaux ou le travail repond-t-il i  chaque fois a les desirs ?

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