De “Voila, dit-elle, je l’ai retrouve presque d’emblee. ” a “. ou elle etait autrefois.”
- July 21, 2022
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Pierre se souvient qu’a Paris, dans leur ancienne maison, il y avait un portrait de Marechal. Voulant i?tre capable de tomber sur quelque ressemblance avec le frere Jean, il demande a sa mere ou reste votre portrait. Elle lui repond de facon evasive. Le pere se rappelle effectivement l’avoir decouvert. Au cours d’un repas, la famille autour d’une table, Pierre redemande a sa maman. M. Roland fera une reflexion “celui que tu as regarde l’autre jour ?” -> Pierre crois alors que sa tante lui a mentit, elle savait ou y est di?s qu’il le lui a reclame. Mme Roland reste prise en flagrant delit de mensonge.
L’article : mise en place d’une jalousie ainsi que l’obsession qui va aboutir a l’exclusion de Pierre. C’est dans votre post que Pierre va commencer a trouver des signes, des preuves. J’ai maniere dont Pierre va fonctionner psychologiquement nous est presentee. Le rapport tante – gamin va etre De surcroi®t et puis tendu, Pierre va tourmenter sa mere, elle ne va plus supporter sa presence, il se conduit comme un juge.
“Voila, dit-elle, je l’ai retrouve presque d’emblee.”
Notre docteur, le premier, avait tendu la main. Cela recut le portrait, et, d’un minimum loin, a bout de bras, l’examina. Puis, sentant beaucoup que sa mere le regardait, il leva lentement le regard sur le frere, Afin de comparer. Il faillit penser, emporte par sa violence : “Tiens, ceci ressemble a Jean.” S’il n’osa nullement prononcer ces redoutables paroles, il manifesta sa pensee par la facon dont il comparait la figure vivante et la figure peinte. Elles avaient, certes, des indices communs : la meme barbe et le aussi front, mais rien d’assez precis pour permettre de declarer : “Voila le pere, et voila le fils.” C’etait plutot un air de famille, une parente de physionomies qu’anime le meme sang. Or, cela fut pour Pierre plus decisif bien que cette allure des visages, c’est que sa propre tante s’etait levee, avait tourne le dos et feignait d’enfermer, avec trop de lenteur, le sucre et le cassis dans un placard. Elle avait compris que celui-ci savait, ou du moins qu’il soupconnait ! “Passe-moi donc ca”, disait Roland. Pierre tendit la miniature et le pere attira la bougie pour bien voir ; puis il murmura d’une voix attendrie : “Pauvre garcon ! penser qu’il est comme ca quand nous l’avons connu. Cristi ! tel ca va vite ! Cela est joli homme, tout de meme, a votre epoque, et si plaisant de manieres, n’est-ce nullement, Louise ?” Comme sa femme ne repondait jamais, il reprit : “Et quel caractere egal ! Je ne lui ai jamais vu de mauvaise humeur. Voila, c’est fini, il n’en est plus rien. que votre qu’il a laisse a Jean. Enfin, on peut jurer que celui-la s est montre bon ami et fidele jusqu’au bout. Meme en mourant il ne nous a pas oublies.” Jean, a le tour, tendit le bras Afin de prendre le portrait. Il le contempla quelques instants, puis avec regret : “Moi, je ne le reconnais jamais trop. Je ne me le rappelle qu’avec ses cheveux blancs.” Et il rendit la miniature a sa tante. Elle y jeta un regard simple, vite detourne, qui semblait craintif ; puis de sa voix naturelle : “Cela t’appartient maintenant, mon Jeannot, resilier abonnement silverdaddies puisque tu es le heritier. Nous le porterons dans ton autre appartement.” Et tel on entrait au salon, elle posa la miniature sur la cheminee, pres d’une pendule, ou elle est autrefois.
Guy de Maupassant
Annonce des axes
I. Le jeu des regards
C’est Mme Roland qui ouvre et ferme la scene. Elle s’ouvre sur un mensonge de Mme Roland. Notre portrait enfin “retrouve” par Mme Roland passe de main pose i ci?te dans un ordre non anodin (il passe de Pierre a M. Roland ainsi que nouveau, retour a la tante) -> scene de comedie familiale. Notre maniere dont chacun de te prend et regarde le portrait reste significative de leur sentiments, de leurs relations entre eux : indirectement des relations entre le spersonnages se dessinent.
Pierre : il se precipite, le impatience montre le desir qu’il a de degoter une preuve. Cela regarde le portrait a bout de bras tel le honte d’une famille -> attitude par rapport a sa tante comme si elle le degoutait, tel votre objet degoutant. Jeu de regards a des (tante / Pierre / Jean). Pierre passe du portrait a Jean en observant sous le regard une mere, aucune parole n’est prononcee. Pierre compare largement son frere a Marechal. Cependant la preuve n’est nullement certaine, ce n’est jamais une vraie piece a conviction, votre n’est jamais une pure piece pour dire “voila le pere, ainsi, voila le fils”. Ici pour la premiere fois, on voit le comportement obsessionnel de Pierre pour trouver la faute de sa tante. Alors si la certitude n’est pas dans la comparaison avec le portrait, elle reste dans le comportement de sa tante. Pierre est de plus et puis guide par ses obsessions. Cela cherche des signaux partout, il interprete nos gestes de sa propre tante, bien devient significatif de une culpabilite.
M. Roland : il a un comportement pathetique, comique et burlesque. Maupassant joue avec les registres. Il tient le portrait pres de lui et porte une bougie pour mieux le voir. Cela montre le propre aveuglement. C’est lui qui fait l’eloge de Marechal, le personnage qui l’a trompe. Forte ironie, il n’a pas rien compris ! Cela reste amene a se rememorer des traits physiques et psychologiques de Marechal “joli homme”, “plaisant de manieres”, “caractere egal”, “bon ami et fidele” le comble de l’ironie.