Implique dans quatre des cinq victoires du Bresil en Coupe de l’univers d’la FIFA, le legendaire Mario Zagallo nous explique pourquoi l’edition 1994 aux Etats-Unis a eu une saveur particuliere.

En tant que joueur ou entraineur vous avez ete engage dans quatre des cinq victoires du Bresil en Coupe de l’univers d’la FIFA. Pourriez-vous nous amener vos experiences d’la competition, et plus particulierement d’Etats-Unis 1994 ? Pouvez-vous nous penser en quoi votre edition est differente des autres ?

La difference ne venait aucun nous. Selon la presse bresilienne, nous ne nous inscrivions pas dans la tradition footbalistique du pays. Mais a votre epoque, la competition etait rude et nous avions une bonne equipe, tres technique, competitive. Avant finir d’envoi de la competition, beaucoup ont pretendu que nos equipes qui representaient le plus pertinent le football bresilien etaient l’Argentine et la Colombie. Mais nous possedions les propres remarques du football moderne. Contrairement a ce que chacun pensait a l’epoque, empecher des autres equipes de jouer n’en faisait pas part. Je prefererais d’ailleurs ne pas en entendre parler. Nous avons opte pour le marquage en zone et comptions dans des joueurs de haut niveau, avec Romario, Bebeto, Leonardo, Cafu et Branco. Sur le plan technique, il n’y avait rien a redire. Neanmoins, la presse n’etait aucune cet avis et attendait nouvelle chose de la selection du Bresil. Quoi que celui-ci en soit, nous avons fini via prouver que nous avions raison. Nous avons suivi la bonne voie et remporte la Coupe du Monde 1994.

Selon Carlos Alberto Parreira, les matches contre nos Etats-Unis et les Pays-Bas ont constitue nos grands tournants de ce campagne. Est-ce aussi votre avis ?

Pleinement. Il convient savoir qu’a chaque fois que nous affrontions nos Etats-Unis, a l’epoque, les resultats etaient toujours tres serres, et ce bien que une equipe soit largement superieure a la leur. Je ne pourrais jamais vous expliquer pourquoi. Or justement pendant ce match de Coupe du Monde, nous avons perdu votre joueur. En essayant de se demarquer, Leonardo a balance le coude au visage d’un Americain, cela lui a valu d’etre exclu. Nous nous sommes retrouves a dix, ca n’a gui?re ete enfantin. Heureusement, ca n’a pas affecte l’equipe, qui possi?de continue comme si elle comptait onze joueurs.

La rencontre contre des Pays-Bas a-t-elle ete plus determinante encore ?

C’etait 1 match important, complexe. Nous avons mene 1-0, puis 2-0, ainsi, je commencais a me detendre sur le banc, pensant que nous etions a l’abri. Mais nous avons concede deux buts sur deux balles arretees : un corner et une touche. A 2-2, tout pouvait arriver. Rassurez-vous, nous avons obtenu un coup franc que Branco a execute a J’ai perfection. Romario s’est ecarte d’une trajectoire du ballon, qui a touche le poteau avant d’entrer au sein des cages. Nous avons gagne 3-2. Mais je le repete, j’ai ete un match complexe. C’etait a qui reprenait l’avantage le premier. Nous avons fait votre grand match mais avons vecu aussi une excellente frayeur.

Ce match a necessairement renforce la confiance de l’equipe pour la finale. Malgre tout, gardiez-vous en tronche ces 24 ans de penurie ?

Sans pas de doute. Cela dit, le Bresil avait toutes ses chances. Notre equipe est beaucoup plus complete que l’Italie. Je m’en suis rendu compte depuis le banc. Nous aurions voulu plier l’affaire en 90 minutes, mais nous avons du passer par la prolongation et des tirs au but. L’important, c’est que nous ayons fini par gagner et remporter votre nouveau titre.

Quelles ont ete les reactions sur le banc si le ballon relache avec Gianluca Pagliuca a rebondi via le poteau avant de revenir dans annuler abonnement quiver ses bras ?

Nous etions decus, parce que nous pensions l’ensemble de le voir entrer. Lorsque la balle a rebondi via le poteau et atterri dans ses bras, j’ai evoque aux autres : “le loisir n’est pas avec nous de nos jours.” Parfois, les connaissances ne suffisent gui?re, il va falloir aussi avoir l”™occasion de son cote. Heureusement, nous avons fini avec reunir des deux.

Carlos Alberto Parreira nous a confie qu’il lui manquait un joueur au moment de choisir les tireurs pour l’epreuve de verite. Romario semble s’i?tre alors porte volontaire. Vous en souvenez-vous ?

C’est un souvenir si net que j’ai l’impression d’y etre. Et cela reste attractif, c’est que nous nous etions entraines a toutes les tirs au but, persuades que la finale pourrait se terminer dans cet exercice. Nous avons donc l’ensemble de bon nombre travaille la-dessus, sauf Romario. Il n’aimait gui?re les penalties et refusait de s’entrainer. Malgre tout, au moment fatidique, il s’est porte volontaire et Parreira l’a inscrit concernant la liste. Son tir a ricoche via la transversale avant d’entrer au but.

Qu’avez vous eprouve i  l’instant d’la victoire ?

Je me suis senti beni. J’ai remporte d’extraordinaires victoires et triomphe en Coupe de l’univers avec le Bresil, mais une telle fois j’ai ete tout autre. Si j’ai rejoint le staff technique et les joueurs sur la pelouse, nous nous sommes tous etreints et nous sommes mis a prier, comme nous le faisions au vestiaire. Sauf que j’ai ete en public, cette fois. Mais n’allez gui?re croire que j’ai ete programme, j’ai ete une reaction totalement spontanee.

Qu’avez-vous ressenti en tenant le trophee en Coupe de l’univers d’la FIFA dans vos mains pendant la ceremonie ?

C’etait un grand moment. Nous le regardions de loin et, soudain, il etait bien pres. C’est l’instant du triomphe. On le touche, on le regarde, on l’admire et on se devoile : “C’est le mien.” Nous pouvons etre fiers que le Trophee Jules Rimet soit reste au Bresil, parce que le nouveau change de domicile l’integralite des quatre annees, au gre des resultats d’la competition, afin que l’integralite des pays aient une chance de l’accueillir. Cet objet est tellement precieux ! Je dis i  chaque fois que la Coupe du Monde reste une histoire de sang, de sueur et de larmes. Notre sang a cause de toutes les blessures qu’on se fait via le terrain. Notre sueur, parce qu’on sue pendant 90 minutes, voire plus en cas de prolongation. Quant a toutes les larmes, votre paraissent des larmes de joie, aucune tristesse.