Sante sexuelle: L’amour entre femmes n’est pas sans risque
- September 17, 2022
- sites-de-rencontre-pour-adultes app
- Posted by admin
- Leave your thoughts
Absence de prevention dans l’espace public et a l’ecole, lacunes dans la prise en charge gynecologique, manque d’informations: l’amour entre jeunes filles n’est jamais considere au aussi titre que nos relations heterosexuelles, ou le sexe entre hommes, dans la societe. La faute a une absence d’interet Afin de cette population, souvent invisibilisee.
Selon une etude de 2020 menee avec le milieu associatif vaudois, 61% des femmes qui ont des relations sexuelles avec des femmes ne se protegent nullement lors de rapports occasionnels, aussi qu’il existe un va parfois contracter des IST. Malheureusement, aucune campagne de prevention ne cible votre population.
«La toute premiere fois que je suis allee consulter une gynecologue, j’avais une vingtaine d’annees. «Vous prenez la pilule?» J’ai repondu non, que j’avais des relations sexuelles avec des femmes. Ensuite, la medecin a demande si j’utilisais des objets. Face a ma replique negative, j’ai ressenti un malaise. Elle est totalement perdue. Et votre gynecologue a evoque: «Mais vous faites comment aussi?».»
L’epreuve d’la consultation gynecologique
Pour Irena, 31 annees, votre fut la toute premiere de la collection de consultations laborieuses. Comme 28% des femmes* ayant des relations sexuelles avec des femmes (FSF), en fonction de une etude de 2020, elle n’est pas suivie avec un-e gynecologue. Irena est pourtant attentive a sa condition physique. Cependant, elle peine a tomber sur un-e professionnel-le qui reponde a ses besoins.
Notre reproduction est consideree comme centrale dans l’equilibre sexuelle des femmes, qui se base principalement i propos des besoins des heterosexuelles. Des au cours, les 30 000 FSF de Suisse romandes, d’apres l’estimation de la etude de PROFA publiee en 2012, pourront ne pas se sentir concernees par des consultations gynecologiques, si elles n’ont pas de desir d’enfant ou ne souhaitent pas une contraception.
Apres sa mauvaise toute premiere experience, Irena hesite a reprendre rendez-vous. Aupres d’une fondation PROFA, elle espere tomber sur une meilleure ouverture d’esprit. Mais a chaque examen, la jeune femme fera face a 1 nouveau visage et doit annoncer son homosexualite. «un coup, j’etais hyper stressee et l’examen m’a fera bon nombre souffrir. Apres, j’ai saigne pendant des journees.» Cette experience violente l’a marquee. Irena ajoute: «Toutes ces dames que je connais ont une affaire similaire a raconter. Dans une situation aussi intime, on se sent vulnerable, nullement en securite. Ce sentiment reste deja une violence», souffle la jeune femme.
«Mon homosexualite est une des parties de moi-meme adores le plus, mais le seul endroit ou j’ai vraiment peur, ou je me sens en danger en raison du orientation, c’est chez le ou la gynecologue.»
Cette visite ponctuelle, Nadine, 33 ans, la vit aussi tel 1 enfer. «L’examen reste tellement intrusif… mais important.» Selon elle, le souci principal est la presomption d’heterosexualite une part du corps medical.
«Les questions sont orientees et ne laissent jamais d’autre possibilite a J’ai patiente que d’effectuer son coming-out de une propre initiative. A chaque fois.»
Nadine ne cesse de reclamer aux secretaires de noter dans le dossier qu’elle est en couple avec une cousine. «Je dois le repeter, a chaque rendez-vous, car on me pose le sujet d’la contraception, deplore-t-elle. Pourtant, je considere que c’est un facteur important pour une prise en charge adaptee.»
Specialiste d’une gynecologie des adolescent-e-s au CHUV, la doctoresse Martine Jacot-Guillarmod regrette que tant de FSF ne consultent pas regulierement en gynecologie. «Ce frein peut etre explique par la meconnaissance des personnes impliquees, et par le systeme de sante: si une femme fait face a un jugement avec le orientation sexuelle ou de son identite de genre, c’est complique de revenir lire. Et malheureusement, beaucoup de gynecologues souffrent tout d’un biais heterocentre.»